Pourquoi un trop plein d'administration ?
De nombreux rapports font état de la Surabondance et la Redondance d'administrations en France.
Cela nuit gravement à l'efficacité, coûte très cher et devient contre productif.
L'administration du PNR s'ajoute aux autres,
Le PNR n'amène rien de plus que ce qui existe aujourd'hui
Les services d'accompagnement pour les activités et projets sont ceux que nous trouvons :
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Au conseil général
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Au conseil régional
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Au chambre de commerce et d'industrie
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Au chambre de l'agriculture
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Dans les différents syndicats territoriaux
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Dans les services des communautés de communes
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Dans les services communaux
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etc
L’administration générale, le point faible de la France
En France le taux d’administration (effectifs de l’emploi public rapportés à la population totale) d’environ 88,3 pour 1 000 habitants
la France figure en tête en ce qui concerne son administration générale. L’administration générale prend en compte les fonctions régaliennes et les actions de redistribution. La France compte ainsi près de 40 fonctionnaires pour 1 000 habitants, contre seulement 27 pour le Royaume-Uni ou encore 28 pour la Suède
Des coûts élevés
Cette sur-représentation de l’emploi public se retrouve en termes de coût. Les dépenses de rémunération publique représentent 13 % du Produit intérieur brut (PIB).
Extrait : L'expansion 08/02/2011
Face au déficit croissant des finances publiques, la question d'une éventuelle "sur-administration" est souvent posée en France. "La France compte trop de fonctionnaires", répète à l'envi Nicolas Sarkozy depuis qu'il est au pouvoir. Un argument qui justifie aux yeux du chef de l'Etat la politique de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux à la retraite.
Parce qu'elle est légitime, cette question mérite d'être creusée. Trop de fonctionnaires par rapport à qui ou à quoi? Aux autres pays développés? A la population française? Au budget de l'Etat? Une enquête exclusive du Centre d'analyse stratégique (organisme rattaché à Matignon) apporte, pour la première fois, des éléments de comparaison dans une perspective internationale. Ce "tableau de bord de l'emploi public", publié mardi 8 février, bouleverse les idées reçues.
90 fonctionnaires pour 1000 habitants
La France comptait en 2008 entre 5 et 6 millions de fonctionnaires (le million de différence tient à la prise en compte de l'emploi dans les organismes privés à financement public types établissements publics d'aménagements et les entreprises semi-publiques type SNCF ou Aéroports de Paris), selon les chiffres les plus récents de Bercy. L'emploi public représente ainsi 20 à 25% du total de l'emploi en France. Soit environ 90 emplois publics pour 1000 habitants. Un taux d'administration qui se situe dans la "moyenne haute" des pays de l'OCDE, selon le rapport du CAS.
La France se situe ainsi loin devant le Japon (40 emplois publics pour 1000 habitants) et l'Allemagne (50 pour 1000) mais loin derrière le Danemark et la Norvège (160 pour 1000). Elle est au même niveau que le Royaume-Uni. Les auteurs du rapport ajoutent que "si la France apparaît en situation relativement haute du point de vue du nombre d'emplois publics par habitant, elle recourt moins que d'autres à la sous-traitance" (moins de 5% du PIB), contrairement aux pays anglo-saxons (9% du PIB aux Etats-Unis et au Canada, 12% au Royaume-Uni) et aux pays nordiques (9% en Finlande, en Suède et au Danemark).
Les rémunérations publiques représentent 10 à 12% du PIB
En 2009, les dépenses de personnel (salaires, cotisations et prestations sociales) de l'Etat, des collectivités locales et des hôpitaux se sont élevées à 208 milliards d'euros. L'équivalent de 10 à 12% du PIB. Là encore, la France se situe dans la moyenne de l'OCDE, où les dépenses de rémunération publiques varient de 3,5% du PIB au Japon à 17% au Danemark. Ce taux connaît une diminution "sensible" en France, souligne l'enquête du CAS.
Dans la plupart des pays de l'OCDE, l'essentiel des emplois publics (entre 45% et 76% des rémunérations publiques versées) est concentré dans trois secteurs: l'éducation, la santé et la protection sociale. Seuls les Etats-Unis et la Grèce consacrent plus de 10% de leurs dépenses publiques à la défense, contre 6% en moyenne dans les autres pays de l'OCDE. La France présente un profil identique avec 31% des rémunérations publiques versées à l'éducation, 18% à la santé et 10% à la protection sociale et 8% à la défense.
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